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En vadrouille en Asie du sud, en Chine, en Russie et ailleurs dans le monde

Marseille et ces marseillais

Le planning disait : « Toulouse Marseille en Teoz ». Il s’est finalement transformé en Toulouse -> Perpignan en voiture et Perpignan -> Marseille avec une autre voiture.

Je suis parti de Toulouse avec la voiture de ma cousine, chargée de 100kilos de miel pour les parents ! Mon oncle et ma tante, ceux chez qui j’allais dormir à Marseille, avaient eu un imprévu et c’était finalement retrouvé chez mes parents pour me récupérer et ainsi faire la route vers Marseille.

Après avoir engloutit un tajine avec de la viande de Bouc (oui oui et qu’est-ce que c’est bon la viande de bouc !), on est parti vers 21h de Perpignan. C’est moi qui conduisais l’Audi A4 2.7L de tonton. Qu’est-ce que c’est agréable de conduire une bagnole comme ça sur l’autoroute : régulateur de vitesse, phare xénon, siège confort topissime, un régal. 360km plus tard, on arrivait à Marseille.

Marseille et ces marseillais

Le premier jour (Jeudi 27) j’ai suivi ma tata Michelle dans un périple pour atteindre un sommet qui domine Marseille du haut de ces 433m. Après s’être plus ou moins perdu, enfin, après avoir cherché un peu le bon chemin, on crapahute sous les bois sur la bonne rute. De temps en temps, des passages de semi-escalades nous font sortir de la forêt. Pause obligatoire pour la vue de Marseille et de sa baie qui commence à être pas mal. Mais bon, on n’est pas arrivé en haut et en haut ça sera forcément mieux. On continue notre ascension et la fin de la montée se termine sur un flanc de la montagne complètement déboisé et assez abrupte. Chance pour nous, pas un brin de vent !

Et voilà, on est en haut, à 433m, « on a une magnifique vue à 365° de Marseille » (© tata Michelle). Effectivement, une fois en haut, on voit très bien la baie de Marseille, on distingue aussi Cassis de l’autre côté ainsi que toutes les îles. Une croix est posée au sommet, idéal pour faire un panoramique en 360°. On grignote quelques figues séchées, boudiou que ça fait du bien de manger un peu après cette montée.

Le soleil commence à se coucher, il faut penser à redescendre. On emprunte le chemin balisé en jaune qui descend assez rapidement, puisqu’on passe par une espèce de cheminée assez raide. On arrive un peu loin de la maison, mais ce n’est pas grave, ça nous donnera l’occasion d’acheter des lentilles pour manger avec les côtes de sanglier ce soir ! Et par la même occasion, repérer un mimosa accessible pour faire un joli bouquet ;-)

Le lendemain, focus sur le vieux Marseille. Avant de partir en vadrouille, petit passage sur le vieux port de Marseille pour acheter un peu de poissons. Ici, le poisson vient tout juste d’arriver de la mer et c’est freestyle complet pour se garer. La police ne viendra pas râler pour la double file de voitures garées (ceci dit, ils ne râlent pas souvent pour le stationnement ici …) Ensuite direction le panier (qui me fait penser à une chanson des Raspigaous). Le panier c’est le plus vieux quartier de Marseille. Les rues sont étroites et désertes. Presque aucune circulation tellement les rues sont étroites. Au sein du panier, on trouve L'hospice de la Vieille Charité, une bâtisse entourée de quatre ailes de bâtiment fermées sur l'extérieur et ouvertes sur une cour rectangulaire par des galeries sur trois niveaux. La chapelle a une particularité, elle possède un toit ovale, ce qui n'est pas du tout fréquent ! On visite la chapelle, on monte sur les étages des ailes de bâtiment, on admire la vue, etc .. L’endroit est presque désert. Aucun touriste quasiment. Une fois la Vieille Charité visitée, on se dirige vers L’Hôtel-Dieu qui est entrain d’être entièrement refait pour accueillir un hôtel de luxe (un palace de 5 étoiles). Sacré bâtiment !

On fait encore un petit tour dans le bas du panier puis on redescend sur le port pour le traverser et aller voir l’ancien emplacement de l’arsenal de l’autre côté du port. C’est là que ma tante lance « on va traverser le port en prenant le Ferry Boâte ». Je me retourne et dis « tu veux dire, le Ferry Boat (avec l’accent anglais) ? ». Et non, ici, à Marseille on prononce le Ferry Boâte. Ils ne connaissent pas le Ferry Boat. En fait, cette expression vient du film Marius, tiré d’une œuvre de Pagnol, où justement, le capitaine du Ferry Boat prononce Boâte. Alalaaa ces marseillais.

Le soir je retrouve une bonne partie de mes potes marseillais au (fameux) Shamrock, sur le vieux port. Haut lieu de soirées arrosées du vendredi/samedi soir. Mais aussi tout proche de chez Pierrot et Hélène, pratique !

Bière, blabla, bière, musique, blabla, bouge ton corps sur le dancefloor et paf il est déjà 2h. Tout le monde est plus ou moins fatigué. C’est l’heure de rentrer.

Le lendemain (on est le 29 là), il pleut. Quel comble pour Marseille. Et oui, ça arrive aussi. Pfff c’est nul. Mode bullage à la maison, finale dames de l’Open d’Australie, internet et gtalk.

Le soir je file dans le Var avec la voiture de course de tata (une C1 automatique qui a la pêche) à Beausset précisément pour retrouver un bon pote pour « parler tapenade et javascript » (© Skullpat). On se pose dans un restaurant à tâtons. La carte donne envie mais malheureusement, le rapport qualité/prix  n’est pas au rendez vous. Dommage. Eviter donc la table d’olivier au Beausset.

Et voilà, on est déjà dimanche, finale homme de l’Open d’Australie (Murray se fait sortir en 3 sets, boum) et il faut prendre le train pour remonter sur Paris (mince je vais rater la finale des Experts !).

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