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En vadrouille en Asie du sud, en Chine, en Russie et ailleurs dans le monde

Bières et bouffe sur Paris, avant le grand vol

C’est la dernière fois qu’on se retrouvait que tous les 4 avant que je parte pour la Chine. Le resto s’imposait comme la solution.

Au début, on avait opté pour le Louchebem. Célèbre resto de viande, tenu par des bouchers au niveau des Halles. Sauf qu’il n’est pas ouvert le dimanche. Et qu’en réfléchissant un peu, y’a pas des masses de resto ouvert le dimanche par rapport à d’habitude.
Notre choix se porte sur un resto dans lequel Catherine est déjà allée, mais pas pour manger, pour faire une soirée.
Au Derrière la déco est vraiment freestyle dans le sens où rien n’est pas pareil. On trouve une table de ping pong en plein milieu du restaurant, sur la gauche une grande table style Louis XVI avec les chaises qui vont avec. Dans un coin, on dirait 4 tables Ikea. On nous installe sur une table basse transparente. Les gens derrière nous sont installés sur des sofas. Et dans ce micmac de table, tout le monde mange. Et on y mange plutôt bien même !

Bières et bouffe sur Paris, avant le grand vol

En guise de cocktail, on prend celui du jour. Une sorte de mélange avec de la vodka, du champagne, plein de glace pilée, de la framboise et plein d’autres trucs. Pas mauvais.

Du crabe en salade dans une sorte de demi pain bagnat, du fois gras de volailles, un énorme os à moelle et une dernière assiette (dont le nom m’a échappé) feront office d’entrée. Pour le plat, on y est pas allé par quatre chemins : entrecôte de 900g pour deux avec des haricots et des patates. Sur la gauche on retrouve de la biche et à droite des coquilles Saint-Jacques. Le tout est arrosé d’un Marignan pas mauvais ! Et pour finir, ça sera un Paris Brest, une énorme île flottante, un moelleux et pour moi un quatre quart façon pain perdu avec une petite tasse remplie de chocolat fondu et de crème au chocolat blanc par dessus. Un pur délice (par contre la photo de 

Ça coûte un bon bras, mais le repas était vraiment bon. Dommage que la musique est été un peu forte à partir de la moitié du repas.

Une grande partie du lundi est consacrée aux derniers préparatifs : banque, médecin, charcuterie, fromager, Go Sport et Monoprix. Histoire d’embarquer en Chine quelques mets bon pour le palais histoire de contrer l’abondance de riz ;-)

Arrive le soir.
Rendez-vous incontournable des « after-works » de la Fnac, la soirée se passe bien évidemment au Frog de BFM. On arrive à trouver une table et en poussant gentiment les gens autour, on arrive à faire notre bande de 16 !
Les jugs n’en finissent plus de passer sur la table, plein puis vide. Les shots suivent le même chemin. La bière coule à flot. Des cheese burgers et des assiettes de junk food arrivent pour éponger un peu ce massacre.
La bonne ambiance et la joie sont de la partie, rapidement rejoint par l’ivresse, avec modération, comme toujours. Certains nous quitte, d’autres arrivent. L’opération chaise musicale bat son plein. J’ai eu la bonne idée de laisser traîner, de façon totalement non-intentionné, mon APN sur la table. Quand je le retrouve, presque en fin de soirée, je vois qu’il va rester beaucoup de souvenirs. Dossier ou pas dossier, ahaha !

Au final, la soirée se finit vers minuit. Le temps d’aller prendre le métro et de rentrer chez les gros, il est déjà 1h. J’ai embarqué avec moi l’ami Jurançon, qui en tenait une sacré couche. Rah, qu’est qu’on a rit :D
C’était une vraie soirée d’adieu, remplie d’émotions et de tristesse (un peu) mais cachée par la joie de faire la fête et de se retrouver. Je pense que tout le monde s’est régalé, moi le premier ! Merci les amis !

Le lendemain est pâteux, vite de l’eau.

Je me rends compte que mon avion est à 13h40 et non 14h40. C’est un peu plus la course mais j’arrive à enregistrer correctement mes bagages, tout sur le fil du rasoir mais sans courir, peinard.

5h plus tard, je foule le sol de l’aéroport de Moscou. Il neige ! Et quel bordel dans cet aéroport. Les indications apparaissent une fois sur 2, les couloirs sont déserts et de temps en temps plein de monde assis n’importe où en train d’attendre pour embarquer. C’est d’ailleurs aussi la mission pour acheter une simple bouteille d’eau avec ma CB. La vendeuse a du mettre au moins 5 vraies minutes pour me faire le paiement. C’est dingue, ils sont en 56k les terminaux Russes ?!

Le temps d’un check-in à l’aéroport et de quelques échanges Gtalk via un des nombreux Wifi gratos, et il faut embarquer.

L’avion est immense, je suis assis presque au fond, 27C. Le couloir est loong.
Là, il fait nuit. Il est … alors 23h45 sur le mac (heure française), 1h45 sur ma montre (heure russe) et à Pekin il est 6h45. Je suis à 36500 pieds, à une vitesse de 522 miles et il fait -76°F dehors. J’adore toutes ces précisions dans les gros avions. Y’avait même une caméra sur le train d’atterrissage pour le décollage. Top !

Aller je plie le mac. Ah d’ailleurs, à côté des télé dans les sièges, y’a un prise ethernet. Fail, y’en a pas sur le MBA. Ahem.

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