Castres et la gastronomie toulousaine
- Écrit et voyagé le 23/01/2011
Pour cette deuxième étape, ce fût la ville rose !
J'étais déjà venu quelques fois auparavant mais je ne me rappelais pas que c'était si ... rose !
Le Mangevins
Mon guide pour le début du weekend m'emmène dinner dans un restaurant où "on mange la meilleure viande de Toulouse, voire de France" (© Rashid). Le resto ne paie pas de mine, l'entrée est composée d'une grande baie vitrée et le restaurant est tout en long. 30 personnes peuvent y rentrer tout au plus !
Gérard, le gérant du Mangevins - annoncé comme un "bar à viande", vient à notre rencontre et je n'ai pas le temps de voir la carte que la commande est déjà passée.
L'ambiance est très convivial et Gérard y contribue beaucoup.
L'entrée arrive: un gros saladier remplie de salade assaisonnée avec, posé dessus, deux énormes tranches de foie gras (presque 2cm d'épaisseur pour la taille d'une entrecôte à peu près). A la première bouchée, le foie gras fond littéralement dans la bouche. Un régal, la facilité du beurre pour le couper et la tendresse d'un fondant au chocolat une fois dans la bouche. Un vrai délice !
Le plat arrive. Une pièce de viande coupée en tranche pour nous deux. La viande se coupe divinement bien. Elle est tendre, saignante et ... elle fond dans la bouche. Une délice pour le palais. Les petits pommes sautées à l'ail qui l'accompagne passent très bien aussi.
La maison étant spécialisé dans la viande est non dans les desserts, le plateau de dessert qui arrive, appelé "le marketing direct" est en fait un assortiment de viennoiserie achetés dans la très bonne patisserie de la rue.
Le repas se finit sur 2 verres de "brutal", le fameux "cure-dent liquide".
Au final, la viande est vraiment excellente, un vrai délice.
Castres
Retour sur Castres pour aller dormir dans la tanière de Rashid.
Hmm le régal de s'endormir devant la cheminée en entendant le crépitement du bois se consumer !
Le lendemain matin, on s'attaque aux alentours de Castres.
Première visite, une rivière de cailloux. Mais alors attention, là on ne parle de pas de petits galets classiques, les cailloux là, sont ENORMES. Les plus gros doivent faire la taille de 2 bagnoles empilées. A certains endroits, on entends un peu la rivière qui coule tout en dessous. La distance entre la rivière et le haut des cailloux doit être d'une dizaine de mettre. On a réussi à apercevoir le flot une seule fois ...
La taille des cailloux est vraiment hallucinante.
Retour dans Castres pour une visite de la ville, ça caille pas mal. Visite de galeries, des ruelles sympas et on finit par s'assoir au Saveur du temps pour déguster un chocolat chaud ivoire à l'ancienne avec des madeleines pur beurre, mmmmmh.
Rashid connait bien le propriétaire du cinéma de Castres (oui il y en a qu'un). Après avoir vu un magnifique film en VF (Le dernier templier ahem), Pascal nous fait visiter les coulisses du cinéma. J'ai toujours adoré visité l'arrière de la scène, découvrir l'envers du décor. Il nous montre le projecteur numérique de la salle 1 qui projette les films en numériques (non sans dec' ?). Elle fait un bouquant de fou et au final, on dirait une baie de serveur tellement ça clignote dans tous les sens. La machine est reliée par satellite pour recevoir en direct les publicités à passer avant le film. Le film, lui, est sur un disque dur. Les films font généralement 300/500Go pour une film d'1h30/45. Bon évidemment, c'est pas un My Passeport Western Digital le disque dur hein. Les données sont cryptées et la clé de décryptage est valable que pour une période donnée (une semaine, du mercredi au mercredi suivant par exemple).
Enfin, c'était hyper intéressant de discuter de tout le processus de récupération des films, des nouveautés à venir, etc ..
Le point d'Ogre
En route pour la ville rose pour manger dans un nouveau restaurant dont je ne connais pas le nom et, évidemment, pas la carte non plus.
Le point d'Ogre est un restaurant bon enfant. La déco est très traditionnelle et très agréable. On est calé sur une petite table et, là aussi, je n'ai pas pu lire un mot de la carte.
Après avoir engloutis l'apéro maison, les entrées arrivent. Première partie: une soupe au choux fleur et au cumin. La suite fait limite office de premier repas: saucisse de Foix, chorizo, boudin noir, jambon de magret, saucisson & tapenade, aïoli et confiture d'oignon +un panier du jardin (carottes, radis et choux fleur). BOUM
Une fois l'entrée engloutit, on se demande bien comment on va faire pour manger la suite ..
Et la suite arrive: du porc noir saignant accompagnée d'une purée maison beurrée à souhait. Reboum.
Niveau dessert, j'avais pensé au pain perdu en arrivant (il était noté sur une pancarte). Puis je me suis ravisé et j'ai pris la glace de lait de chèvre à la confiture de cerise noire. Un délice.
Au final, on a beaucoup mangé et de la bonne bouffe !!
