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En vadrouille en Asie du sud, en Chine, en Russie et ailleurs dans le monde

L'île de Phuket, un peu l'anti-thaïlande

Deuxième destination après Bangkok, Phuket (on prononce poukett). Généralement quand on parle de la Thaïlande avec ceux qui y sont déjà allés, ils nous parlent bien souvent de Phuket. En fait Phuket, c’est assez « pourri » par le tourisme mais l'île possède encore des choses intéressantes à voir (ouais le titre est un peu provocateur).

Phuket, île au sud de la Thaïlande reliée au continent par deux ponts, a une superficie de 550km2. Soit 49km de long sur 22 km de large. On peut facilement dissocier deux Phuket : celle pour profiter du cadre, paysage, etc … et celle pour faire la fête et lézarder. Personnellement, le deuxième ce n’est pas tellement mon truc quand je veux visiter un pays. Surtout là, c’était limite l’overdose, voire l’extrême!

L'île de Phuket, un peu l'anti-thaïlande

Les plages et les choses à voir.

Phuket reste un île thaïlandaise: la chaleur est plus étouffantes qu’à Bangkok et les averses durent plus longtemps aussi. On est dans le sud et les plages sont de sable fin et l'eau est turquoise. Seul bémol: les kilomètres de transat qui mangent les ¾ du sable à marée haute. En saison basse, lors de mon voyage, c’est plus tranquille mais on ne sent pas seul sur les plages.

Mon hôtel (au bout d’une rue et donc pas trop bruyant) se trouvait derrière la plage de Karon. Karon a pas mal été dévastée par le tsunami (comme toute la côte ouest de Phuket) et, tout le long de la plage, un centre commercial de fortune s’est installé. Tout est de bric et de broc mais c'est le lieu de la contrefaçon vendue aux touristes.

Seb, qui vit près de Phuket Town depuis plusieurs mois, me fait découvrir la plage de Nai Harn (bien au sud de Karon, à la pointe). Assez petite, pas encore trop surexploitée comme les autres plages, elle est très agréable. Aucun complexe moche ne gâche la plage, le seul qui s’y trouve s’intègre parfaitement dans le décor.

Un peu plus au sud, on arrive à un premier viewpoint (au dessus de Nai Harn en fait). On a une belle vue sur la plage justement et aussi sur l’île d'en face : Kaew Yai Island.

Arrivés sur la baie de Chalong, adieu la plage et bonjour la vase puisqu'on arrive à un long port permettant de s’avancer vers la mer pour avoir une belle vue sur les long-boats posés en face de la route.

En continuant, on arrive au point de vue le plus intéressant de Phuket, juste avant d’arriver à Panwa Cape. Une belle montée, qui se finit à pied sur un pavillon qui offre une vue à 360° sur Phuket Town et toute la baie de Chalong. Magnifique! On remarque aussi le Big Bouddha, sur la montagne en face.

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Cet énorme bouddha encore en construction est posé sur une montagne assez haute de Phuket. Financé uniquement par des dons, il offre une belle vue puisqu’on voit des deux côtés de l’île : l’est et l’ouest. Pas mal pour les couchers de soleil ! 
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Pas trop loin de Big Bouddha, se trouve Wat Chalong. Un temple gratuit érigé pour présenter une dent qui aurait appartenu à Bouddha. Le temple, comme ceux de Bangkok, est haut en couleurs. Chance le soleil est au rendez-vous et fait bien ressortir les couleurs dorées des toits.

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Après "Paris est une fête" d'Hemingway voici la version "Phuket est une fête".

Si on veut faire la fête à Phuket, il faut aller à Patong. Difficile de le rater, tellement il y a de taxis, commerces (on retrouve les grands classiques à la pelle : starbucks, subway, Mc do, burger king, etc …), bars, restos, rabatteurs, etc … En journée, la plage est remplie et les boutiques brassent les touristes cramoisis.

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La nuit, c’est un tout autre Patong qui s’illumine. Celui des couleurs criardes et des néons mais aussi de la musique à fond qui change à chaque bar. Et puis, il y a cette rue: ouverte aux véhicules en journée et fermée pour toute la nuit. Elle rassemble quasiment que des bars et des fastfood. Et quand je dis bar, je ne vous parle pas d’une rue comme Oberkampf. Là, il y a carrément des sortes de hangars (mais avec un toit de hauteur normale) qui renferment des dizaines et des dizaines de bar. A chaque bar, on retrouve au moins 4 serveuses cherchant à vous apeller en vous touchant le bras à votre passage.

Quand on s’installe pour boire un coup, on se voit rapidement proposé de jouer au Puissance 4, au « jackpot », ou encore jouer avec Stitch ou planter un clou en faisant le moins de coup possible. Tout ça pour que le client reste au bar, ne s'ennuie pas et consomme. Les filles, qui ne boivent pas d’alcool, parient même des coups pour celui qui perdra (autant dire que plus la soirée avance, plus elles gagnent - surtout qu'elles jouent tous les soirs aussi).

Puis, la nuit et l’alcool avançant, d’autres filles arrivent au bar, avec des tenues bien plus légères et des maxi talons. Après avoir salué leur petit temple (présent dans chaque bar !), « for lucky », elles montent sur le bar et dansent. Parfois, on tiens son verre parce qu’elles dansent vraiment tout près. Et puis, quand elles en ont marre, elles peuvent aussi jouer avec vous au Puissance 4, mais elles s’accroupissent sur le bar… C’est vraiment un autre monde.

Un truc marrant. Dans ce « soi » (nom donné aux petites rues en Thaïlande), les toilettes sont payants (5bahts – 10cents) et un compteur est affiché à l’entrée. Il compte le nombre de personnes y entrant. De mémoire, quand nous sommes arrivés, il était à 100 à peu près. En partant (3-4h plus tard), il avait largement dépassé les 1000.

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