Après mon passage dans le quartier juif de Shanghai, j'ai pris le métro et j'ai filé de l'autre côté du fleuve, à Pudong ! La ville nouvelle de Pudong est souvent annoncée comme le Manhattan de Shanghai avec ses immenses tours au bord de l'eau. Jusqu'en 1990, ce n'était qu'un bout de terre agricole rempli de champs et de vergers. En avril 1990, la municipalité décida de développer cette partie de la ville pour désengorger le Bund. L'espace ne manquait pas entre la mer et le Huangpu: 522km², une surface aussi grande que Singapour. Le coup d'envoi est donné en 1992 et 10 ans plus tard, une ville nouvelle est sortie de terre. Tous ces gratte-ciel provoqueraient même un affaissement des sols de 1,5 cm tous les ans !
En 1943, le ghetto de Shanghai était une zone d'environ 1,5 km² dans le district de Hongkou. Près de 20 000 réfugiés juifs vécurent ici durant la Seconde Guerre mondiale après avoir fuis l'Allemagne nazie. Les réfugiés étaient installés dans la zone la plus pauvre et la plus peuplée de la ville. Des familles juives locales et des associations caritatives juives américaines leur fournirent des abris, des vêtements et de la nourriture.
A deux pas du Bund et près du Huangpu, la vieille ville chinoise forme un quartier de maisons basses (des lilongs) au milieu de toutes ces tours immenses. On le voit clairement quand on est en haut d'une tour de Pudong: le quartier fait comme tout aplati (voir la photo ci-après). N'ayant jamais fait partie des concessions étrangères, la ville est restée à l'écart du développement. Des murailles en faisaient le tour, mais elles ont été abattues en 1912 par souci d'hygiène et remplacées par un micro periph.
Venir à Shanghai sans aller voir son musée, c'est comme venir à Paris sans faire un saut au Louvre. Le musée de Shanghai fait partie des plus beaux musées de Chine. Le bâtiment est immense, au centre de la place du Peuple. L'architecture un peu bizarre évoque en fait le thème du Ciel et de la Terre, 2 éléments essentiels de la tradition artistique et spirituelle chinoise.
La première chose que j'ai faite en arrivant à Shanghai, une fois installé dans mon hôtel, c'est partir me promener. Et évidemment, quand on a un peu lu son guide, l'endroit idéal pour se promener à Shanghai, c'est le Bund.
Le Bund (qui signifie rive boueuse) est un boulevard de Shanghai jalonné de somptueux édifices de style européen et de banques ou de compagnies coloniales des années 1930.
À l'aube des années 1940, les centres d'affaires de la majorité voire de la totalité des entreprises étrangères opérant en Chine dont les 4 principales banques de la république de Chine (d'où le nom 'l'avenue du milliard de dollars') y étaient installés. L'arrivée des communistes au pouvoir força la quasi-totalité des institutions financières à quitter le pays alors que les hôtels et les clubs cessaient leurs activités. Les statues coloniales qui parsemaient la promenade furent déboulonnées. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, la majeure partie des bâtiments du Bund fut restaurée pour redevenir des hôtels, des banques ou des institutions financières. Mais c'est dans les années 1980, que le Bund devient une des attractions touristiques majeures de Shanghai.
Je suis arrivé par le nord du Bund. J'ai longé la petite rivière Suzhou, sur laquelle beaucoup de péniches sont parquées, jusqu'au pont de Waibaidu. Un pont métallique qui enjambe la petite rivière et qui permet de relier la concession japonaise (au nord) à la concession internationale (au sud). En arrière plan les vieux bâtiments, comme le consulat russe ou encore le Shanghai Broadway Mansions (l'immense bâtiment beige).
Un passage quasi obligatoire quand on vient faire un séjour à Hong Kong, c'est Macao, sa petite soeur. Macao possède le même statut que Hong Kong vis a vis de la Chine, c'est une province indépendante qui se gère elle même. Cela veut dire que les Européens du moins peuvent y aller sans visa. Des bateaux relient Hong Kong à Macao en une heure, mais vous pouvez aussi le faire en hélicoptère si ça ne nous dérange pas de dépenser 200€ seulement pour l'aller.
Macao a une histoire un peu différente de Hong Kong.
Macao, officiellement Région administrative spéciale de Macao de la République populaire de Chine, est une région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine depuis le 20 décembre 1994. Auparavant, Macao a été colonisé et administré par le Portugal durant plus de 400 ans et est considéré comme le dernier comptoir ainsi que la dernière colonie européenne en Chine et en Asie.
Hong Kong prend une toute autre dimension la nuit. Toutes les milliers d'enseignes qui vous empêchent presque de voir le ciel en journée s'allument à la nuit tombée. Toutes ces tours de verre qui reflètent le soleil et le ciel deviennent source de lumière. Tous ces bateaux qui passaient dans la baie deviennent des pions lumineux. C'est un autre monde. Autant j'ai été bluffé en voyant le Victoria Harbour de jour, autant je l'ai été une fois de plus en le voyant de nuit.
Proche de l'aéroport de Hong Kong et facilement accessible par métro et bus, se trouve l'île de Lantau. Elle est célèbre pour son Bouddha (de son vrai nom: Tian Tan Buddha) accessible par bus ou par téléphérique (directement depuis la sortie du métro). Ce téléphérique (qui ne fonctionnait pas quand j'y suis allé), en plus de vous éviter le bus, vous offre une vue à 360° sur Ngong Ping (la ville à côté de Giant Buddha) et ses alentours. Entendez par 360° que le sol des cabines est vitré.
Quand on vous parle de Hong Kong, on pense rapidement aux grandes tours, toutes plus grandes les unes que les autres, à leurs lumières une fois la nuit tombée, à ses quartiers dédiés au hightech, à ses bars, etc .. Et le jour où pour la première fois, vous admirez l'île de Hong Kong depuis la baie Victoria avec ses fameuses tours ... vous êtes émerveillé: la mer au premier plan, les tours immenses se détachant sur un fond de collines et de verdure. Le trafic de bateaux est incessant. Bienvenue à Hong Kong !
Après avoir un peu parcouru la Chine en début d'année, j'ai rapidement retrouvé mes milliards de copains chinois, avec leurs habitudes, leurs façons de faire mais aussi par les affiches et les voitures. Ceci dit, ils parlent tous anglais. Et ça, c'est vraiment pas la Chine ! On note l'héritage Anglo-Saxon car ils roulent tous à gauche. Autre fait marquant, les deux roues sont très très rares: on ne croise pas de vélo et juste quelques scooters. Les bagnoles de luxe, Ferrariet autres Lotus ont l'avantage.
Autre excursion à faire depuis Chengdu, quasi obligatoire même, c’est d’aller voir le Grand Bouddha. Terminé en 803 par le moine bâtisseur Haitong, sa présence devait aider les mariniers à négocier les rapides et à influencer les éléments pour éviter les trop fréquentes inondations.
Avec ses 30 millions d’habitants, Chongqing (« double bonheur ») est l’une des plus grandes villes du monde (enfin pas tout à fait).
C’est en fait une ville-province qui couvre 82 000 km2 (l'Aquitaine et la PACA réunies, pour vous donner une idée). Ce territoire fût détaché de la province du Sichuan en 1997 pour être mis sous contrôle direct du gouvernement central de Pékin en tant que municipalité, au même titre que Shanghai. La complexité de l'administration chinoise entraine une confusion entre la ville et la province, et fait qu’elle est donc considérée, à tort, comme la plus grande ville du monde.
Le truc incontournable à faire quand on vient à Chengdu, c’est la base de reproduction des pandas. Toutes les guesthouses proposent des tours.
Dans cette base, les pandas sont chouchoutés. Certes ils sont dans des enclos, mais on est loin de ceux des zoos.Les parcs sont grands, avec des aménagements adaptés. Pour chaque enclos, il y a généralement 2 voire 3 zones, de façon à pouvoir les nettoyer tranquillement dans une pendant que les peluches sont dans l'autre. A noter qu'on peut aussi y aller en travaillant bénévolement quelques jours dans la base: on peut les voir nettoyer les enclos, habillés en cosmonaute bleu (soit emballés de plastique bleu, type sac poubelle).
Chengdu (en chinois : 成都, en pinyin : Chéngdū), autrefois Cheng-Tu, également appelée métaphoriquement Róngchéng (蓉城) « la ville des hibiscus ») est la capitale de la province du Sichuan. Elle a le statut administratif de ville sous-provinciale.
Jumelée avec Montpellier (qui l’eut cru ?) depuis 1981, elle est considérée comme le premier jumelage franco-chinois et il s'agit du jumelage le plus important qui soit. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et médical.
Shangri-La est le nom d'un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Horizon perdu) écrit par James Hilton en 1933.
On parle dans ce livre d'un lieu fermé aux extrémités occidentales de l'Himalaya et dans lequel l'on voit de merveilleux paysages, le temps est détendu dans une atmosphère de paix et tranquillité. Lost Horizon narre l'histoire de rescapés d'un accident d'avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée « Shangri-La », aux confins du Tibet.
Des articles de Joseph Rock, un botaniste, linguiste, explorateur et géographe américain d’origine autrichienne publiés dans le National Geographic inspirèrent James Hilton pour ce roman dans lequel il évoque une communauté de l’Himalaya : Shangri-La.
Dans le but d’attirer le tourisme, plusieurs lieux de l'Himalaya bouddhiste entre le nord de l’Inde et le Tibet prétendent être à l'origine de ce Shangri-La fictif.
Dans la Chine moderne, le comté de Zhongdian a été renommé Shangri-La (香格里拉, Xiānggélǐlā, en chinois) en 2001, pour attirer les touristes.
Les gorges du Saut du tigre (虎跳峡 ; pinyin : Hǔtiào Xiá) sont un canyon sur le fleuve Yangzi (connu dans cette région sous le nom de Jīnshā Jiāng), situé à 60 km au nord de la ville de Lijiang, dans la province chinoise du Yunnan.
D'environ 16 km de long, les gorges livrent passage au fleuve entre les deux sommets du Yulong Xue Shan (5 596 m) et du Haba Xue Shan (5 396 m). Avec des escarpements abrupts de 2 000 m de hauteur, elles sont réputées pour être le canyon le plus profond au monde. Leur nom se réfère à la légende qui raconte que, pour échapper à un chasseur, un tigre sauta par dessus le canyon en son point le plus étroit (tout de même large de 25 à 30 m).
Nous (j'ai retrouvé un roomate de Xi'an sur le trajet, la rando ne se fera pas seul, yeah!) sommes partis de Lijiang en bus, avec la navette de Tina’s Guesthouse. La navette ramasse sur son passage des randonneurs dans Lijiang, puis emmène tout ce petit monde dès 8h à Qiatou en 2h de route. De là deux options s'offrent à vous: soit vous prenez le passage du bas et vous restez dans la navette (version fastoche 'on se prend pas la tête'); soit vous commencez le sentier à pied pour voir les gorges d’en haut. Beaucoup plus joli ! Petit détail pratique en ce qui me concerne, une guesthouse un peu avant le départ, Jane’s Guesthouse, fait « gardien de gros sacs ».
Deuxième grande ville de mon parcours dans le Yunnan (et le Sud Ouest de la Chine).
Dali est réputée pour son marbre dans toute la Chine depuis 13 siècles ! En chinois, le mot « marbre » se dit Dali shi (pierre de Dali). C’est aussi une ville touristique dont le centre est vraiment bondé de laowai (étrangers en chinois) mais en s’éloignant des masses, on a moins ce ressenti.
Le Dali qu’on visite habituellement est le « Dali-vieille ville » puisque généralement on arrive à Xiaguan, la capitale de la préfecture de Dali, nœud routier le plus important sur l’axe Kunming – Sangri-la (vous avez suivi ?).
Shilin, littéralement « forêt de pierres » 石林, est un ensemble de pitons rocheux karstiques. Les rochers de couleur grise donnent l’impression de sortir du sol comme des stalagmites. Certains mesures plus de 30m !
Première étape de mon séjour dans le Sud Est de la Chine.
Kunming, anciennement Yunnanfu, est la capitale de la province du Yunnan. La ville est située dans l'angle septentrional du lac Dian. Sa superficie est de 21 501 km² et sa population était d'environ 4,95 millions d'habitants à la fin de 2002. En raison de son climat tempéré tout au long de l'année, Kunming est souvent appelée la « Ville du printemps éternel » (春城).
Outre le fait d’être la porte d'entrée du Yunnan pour bon nombre de routards, Kunming possède quelques temples sympas à visiter. Je n’ai pas vraiment flashé pour cette ville, problème d’orientation, de transports, etc …
En revenant de mon séjour à Xi’an, je suis passé par Pingyao (on prononce « pingiao »), c’est à mi-chemin vers Beijing.
Pingyao (littéralement « Confins calmes ») est une ville de la province du Shanxi en Chine.
Cette cité n’a subi que peu de changements depuis la dynastie Ming. Inscrite en 1997 au Patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO, elle est entourée de hauts remparts.
À l’intérieur, elle conserve de nombreuses demeures d’architecture traditionnelle.
C’est principalement pour ces raisons que la ville vaut le coup d’œil. C’est un peu comme Xi’an en plus petit. Alors, évidemment, c’est une ville que l’on peut faire facilement à pied, par exemple le tour des remparts se fait en 1h30 à peu près.
Après Xi’an, j’avais décidé d’aller faire un saut d’une journée (arriver le matin et partir le soir avec un train de nuit à chaque fois) à Pingyao.
Mais avant de vous parler un peu plus en détail de cette ville (chose que je fais dans un autre billet), je vais vous faire part de mon aventure avec le train en provenance de Xi’an.
Depuis le temps qu’on me parle du fameux canard laqué de Beijing, j’ai enfin eu la chance de le goûter ! Et je dois dire que ce qu’on en dit est à la hauteur de ce que l’on mange !
Le canard laqué est une spécialité culinaire de Beijing, vieille de 600 ans. Préparé à l'origine dans la cour impériale des Ming, le canard était rôti dans un four fermé. Il faisait partie des plats favoris de l'empereur Qian Long et de l'impératrice Xi Ci.
Elsa a décidé de m’emmener au restaurant Da Dong dans les anciens greniers à grain de Pékin, réputé pour son canard laqué, pas loin de l’appart. Le restaurant est plutôt chic et 5 serveuses sont au petit soin avec nous.
Xi’an est connue dans le monde entier pour son Armée enterrée. L'histoire d'une Armée sous terre depuis si longtemps et découverte il y a quelques années, ça fait rêver. C'est le 4ème et dernier billet sur Xi'an:
J’ai passé la plus part de mon temps à me promener dans ce quartier, à manger à droite à gauche, à regarder tous les plats, les gens manger, etc … Ca a été vraiment été un quartier que j’ai apprécié. Un coup de cœur !
3ème article consacré à Xi'an !
Toujours dans la lignée de mes billets sur Xi’an, voici le deuxième !
Pour ma dernière journée sur Xi’an, j’ai trainé le matin dans le dortoir de mon hôtel jusqu’à 10h. J’ai ensuite décidé d’aller faire un tour au marché aux oiseaux indiqué en petit sur la carte. Je commençais un peu à connaître les rues de Xi’an, j’arrive donc rapidement pas loin du marché.
Pendant 4 jours, je suis allé découvrir un peu le centre de la Chine, en découvrant les régions du Shaanxi (陕西) et du Shanxi (山西). Non, il n’y pas de fautes de frappe, ce sont deux provinces différentes bien que voisines.
Je vais faire une série de 4 billets sur Xi’an :
Xi’an est la capitale du Shaanxi. Outre le fait d’avoir hébergé le premier empereur de Chine, d’avoir été le berceau de deux dynasties (celle des Qin et des Han) et d’héberger l’armée enterrée à quelques kilomètres, Xi’an possède aussi de beaux atouts au sein même de la ville.
Je continue ma découverte des restos de Beijing, pas toujours des restos chinois, mais là c’est le cas !
Comme ils le disent dans le Routard : « la Grande Muraille est un passage quasi obligé pour quiconque pose le pied en Chine, symbole de la civilisation chinoise ».
Juste pour le fun et parce que tout le monde connaît la Grande Muraille de Chine (en tout cas de nom), voilà quelques chiffres :
Suite à la réouverture d’un spa dans le quartier, qu’une certaine personne voulait tester, ce fût l’occasion d’aller faire un saut dans ce restaurant russe, à deux pas. Et non, ce n’est pas moi qui suis allé me faire masser pendant 2h ! Je vous laisse deviner qui…
Liulichang est une rue qui se trouve au sud-ouest de la Cité Interdite et de la place Tian’anmen. C’est une des vieilles ruelles de Beijing pleine de charme. Historiquement, son nom vient de l’usine qui vernissait les futures tuiles de la Cité Interdite: Liulichang. Littéralement: Liu (琉) - tuile(s), Li (璃) - vernissé(es), Chang (厂) - l'usine = L'usine des tuiles vernissées.
Quelques années plus tard, ce hutong devient le quartier des chercheurs, des peintres ou encore des calligraphes. Le papier, les sceaux, les pinceaux, les peintures … tout ce petit monde se partagent la rue. C’est toujours un important passage culturel !
Samedi soir, après quelques textos échangés, on décide d'aller manger dans un barbecue japonais.
C'est l'occasion de tester ce type de restaurant en dehors de Paris. Les seuls que j'avais testé, c'était des parisiens ! J'avais bien aimé le concept.
L’autre soir je suis allé au concert de Vitalic, un DJ français très connu sur la scène internationale. Ça a été pour moi l’occasion de voir un « groupe » de musique étranger en Chine. J’étais déjà allé à un concert avec des artistes chinois, c’était sympa. Ils ont un sacré look ces Chinois !
M’enfin, là, c’était différent. C’était dans une salle plus grande, pré-ventes, tampon à l’entrée, gros son, etc …
PS: oui, les photos ont été prises avec mon iPhone, d'où la maigre qualité.
Datong (大同) est une ville de la province du Shanxi en Chine. Sa population était de 1 253 600 habitants en 2002. La ville fut nommée Píngchéng (平城) pendant la dynastie Han. Elle fut capitale sous les Wei du Nord (386-534), mais perdit en 494 son rang au profit de Luoyang. Elle fut renommée en Datong (= Grande Unité) en 1048.
Datong est le centre d'une des principales régions minières de charbon.
On ne vient pas à Datong pour y apprécier la ville. Le routard la surnomme d’ailleurs « Grande ville chinoise sans charme particulier ». On vient principalement ici pour les grottes de Yungang (pure merveille de l’art bouddhique) et pour le monastère suspendu de Xuankong.
C’est une excursion que l’on peut facilement faire depuis Beijing sur une grosse journée. J’ai pris un train de nuit (départ 23h45, arrivée 6h10 - 94RMB) depuis Beijing pour Datong. Une fois sur place, c’est très simple aussi de prendre un taxi pour la journée (300RMB), en lui indiquant qu’on souhaite faire tel et tel monument. Ils ont l’habitude. Et le retour en train de nuit aussi, départ 16h32, arrivée 22h (108 RMB).
C’est une virée qui revient à ~75€ (le prix des entrées à doubler en 1 an …)
On avait déjà failli en faire un, un samedi soir, mais, n’ayant pas réservé, on s’était retrouvé à la porte. Ca s’était fini avec un hotdog dans un bar chinois caché, le Fubar (« a hushed, high-ceilinged cavern hidden behind an electronic door » - TheBeijinger), à boire des pintes de Frozen Margarita. Très chouette !
Cette fois là, on avait réservé, on avait fait les choses bien en somme.
Les temples à Pékin, ce n’est pas ce qui manque. Cependant, certains sont plus impressionnants et importants que d’autres à voir, dans l’ordre de nos visites : le temple du Ciel, le temple des Lamas et le temple des Nuages blancs.
Cette année, c’est l’année du lapin. L’année dernière c’était le tigre.