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En vadrouille en Asie du sud, en Chine, en Russie et ailleurs dans le monde

Shangri-la, aux portes du Tibet !

Shangri-La est le nom d'un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Horizon perdu) écrit par James Hilton en 1933.

On parle dans ce livre d'un lieu fermé aux extrémités occidentales de l'Himalaya et dans lequel l'on voit de merveilleux paysages, le temps est détendu dans une atmosphère de paix et tranquillité. Lost Horizon narre l'histoire de rescapés d'un accident d'avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée « Shangri-La », aux confins du Tibet.

Des articles de Joseph Rock, un botaniste, linguiste, explorateur et géographe américain d’origine autrichienne publiés dans le National Geographic inspirèrent James Hilton pour ce roman dans lequel il évoque une communauté de l’Himalaya : Shangri-La.

Dans le but d’attirer le tourisme, plusieurs lieux de l'Himalaya bouddhiste entre le nord de l’Inde et le Tibet prétendent être à l'origine de ce Shangri-La fictif.

Dans la Chine moderne, le comté de Zhongdian a été renommé Shangri-La (香格里拉, Xiānggélǐlā, en chinois) en 2001, pour attirer les touristes.

Shangri-la, aux portes du Tibet !

Le trajet

On arrive généralement à Shangri-la par bus, ce qui permet de voir le changement de région, architecture au fur et à mesure. Outre le paysage montagneux et ses sommets enneigés, on remarque surtout les maisons tibétaines fleurir ci et là. C’est très intéressant car les habitations ne sont pas agglutinées les unes contre les autres mais très espacées justement. Elles sont immenses, je pense qu’il doit y avoir un étage ou deux peut-être mais les plafonds font au moins 3m facile. Les murs sont épais d’un bon mètre et la devanture possède généralement une terrasse couverte avec un toit soutenu par d’énormes piliers. C’est ce que j’en ai vu et je veux une maison comme celles-ci !

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La ville

Avant d’arriver dans le centre de Shangri-la, on traverse évidemment la « nouvelle ville » avec ces grandes avenues. Mais une fois que le bus nous dépose sur la place centrale et qu’on foule la rue pavée, l’air frais nous rappelle qu’on est en altitude et on oublie vite la nouvelle ville fraichement traversée.

Les rues pavées de la vieille ville doivent être l'enfer pour quiconque voyage avec une valise à roulette! Les maisons sont assez basses et aux poutres apparentes. Il y a des boutiques un peu partout et on peut acheter de tout: du plumeau en queue de yak à la viande séchée de yak, des magnifiques tissus très colorés, etc …

Notre guesthouse est une vraie guesthouse car le terme est très vulgarisé maintenant (ça me fait penser à l’immense hôtel sur 12 étages à Séoul qui s’appelait « guesthouse » justement). J’entends par là, que les propriétaires vivent dans la maison « avec nous». Comme "La tavern 47" est une maison traditionnelle, il n'y a pour seul chauffage que le poêle du salon au rez-de-chaussée, et des couvertures chauffantes diablement efficaces. Pour rappel, Mao, dans un soucis de limiter la consommation d’énergie à l’époque où tout le monde chauffait au charbon, avait décider de couper la poire en deux : approvisionnement en charbon pour le chauffage au nord du Yangtze, pas de charbon au sud. (source) Shangri-la est en dessous du Yangtze.

Côté nourriture, on a évidemment goutté le roast yak, servi sur une planque brulante avec la viande qui crépite encore: des petits morceaux de viandes avec quelques grains de mais et de piment. C’est hyper bon, même si le yak est un peu plastique comme viande. Avec ce plat, on a pris du thé au beurre de yak, un truc à tester aussi: le thé n'est pas mauvais, on dirait en fait du beurre fondu dans du lait. Rien d’exceptionnel mais je pense que c’est la version « soft » pour les touristes car tout le monde dit que c’est infâme. En fait il s'agit de thé dans lequel est ajouté du lait de yak ainsi qu'une grosse cuillère de beurre de yak voire un peu de sel. Cette concoction tient bien au corps et s'avère utile par grand froid ! (plus d'info chez Elsa)

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Le monastère Songzanlin

Le bus nous dépose juste devant. Dommage que le principal monument soit en rénovation. On croise beaucoup de moines, il parait qu'il y en a 600. Les temples contiennent d'immenses bouddhas et font tous 3/4 étages. Les couleurs sont toutes très vives. On se balade un peu dans le village pour découvrir des maisons plus authentiques: les murs en terre très épais et les toits en planche de bois. Certaines salles de prières sont immenses avec 24 piliers pour la plus importante que j'ai pu voir. Le plafond est très haut aussi, 4/5m je dirais.

On sort de la ville pour faire le tour du lac à pied. Ce qui nous permet aussi d'avoir une vue d'ensemble du monastère et de prendre de belles photos. Le tour sur le lac est très sympa et reposant.

Bref, j’ai adoré Shangri-la. Le côté tibétain est vraiment présent et, avec toutes les montagnes aux alentours et les balades que proposent les agences, j’aurai eu envie d’y rester au moins une semaine. Se balader doit être grandiose !

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Le bus couchette

Pour repartir de Shangri-la, j’ai pris un bus couchette. Dans ce coin de la Chine, c’est le seul moyen pas cher pour voyager. Le train, on peut oublier et l’avion coute un bras. Du coup, pour les longues distances, tout se fait en bus couchette.

J’imagine que vous êtes aussi curieux de savoir à quoi ressemble un bus couchette?

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Evidemment, je suis tombé sur un lit du milieu. J’ai mesuré à la louche : 1m70 de long sur 45 de large pour le lit du milieu, 50 pour les autres lits. Et oui, j’ai passé 13h dans ce bus, dans les routes de montagne aussi, un régal je vous dis ! Mais il fallait le tester ;-)


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