Autre excursion à faire depuis Chengdu, quasi obligatoire même, c’est d’aller voir le Grand Bouddha. Terminé en 803 par le moine bâtisseur Haitong, sa présence devait aider les mariniers à négocier les rapides et à influencer les éléments pour éviter les trop fréquentes inondations.
Avec ses 30 millions d’habitants, Chongqing (« double bonheur ») est l’une des plus grandes villes du monde (enfin pas tout à fait).
C’est en fait une ville-province qui couvre 82 000 km2 (l'Aquitaine et la PACA réunies, pour vous donner une idée). Ce territoire fût détaché de la province du Sichuan en 1997 pour être mis sous contrôle direct du gouvernement central de Pékin en tant que municipalité, au même titre que Shanghai. La complexité de l'administration chinoise entraine une confusion entre la ville et la province, et fait qu’elle est donc considérée, à tort, comme la plus grande ville du monde.
Le truc incontournable à faire quand on vient à Chengdu, c’est la base de reproduction des pandas. Toutes les guesthouses proposent des tours.
Dans cette base, les pandas sont chouchoutés. Certes ils sont dans des enclos, mais on est loin de ceux des zoos.Les parcs sont grands, avec des aménagements adaptés. Pour chaque enclos, il y a généralement 2 voire 3 zones, de façon à pouvoir les nettoyer tranquillement dans une pendant que les peluches sont dans l'autre. A noter qu'on peut aussi y aller en travaillant bénévolement quelques jours dans la base: on peut les voir nettoyer les enclos, habillés en cosmonaute bleu (soit emballés de plastique bleu, type sac poubelle).
Chengdu (en chinois : 成都, en pinyin : Chéngdū), autrefois Cheng-Tu, également appelée métaphoriquement Róngchéng (蓉城) « la ville des hibiscus ») est la capitale de la province du Sichuan. Elle a le statut administratif de ville sous-provinciale.
Jumelée avec Montpellier (qui l’eut cru ?) depuis 1981, elle est considérée comme le premier jumelage franco-chinois et il s'agit du jumelage le plus important qui soit. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et médical.
Shangri-La est le nom d'un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Horizon perdu) écrit par James Hilton en 1933.
On parle dans ce livre d'un lieu fermé aux extrémités occidentales de l'Himalaya et dans lequel l'on voit de merveilleux paysages, le temps est détendu dans une atmosphère de paix et tranquillité. Lost Horizon narre l'histoire de rescapés d'un accident d'avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée « Shangri-La », aux confins du Tibet.
Des articles de Joseph Rock, un botaniste, linguiste, explorateur et géographe américain d’origine autrichienne publiés dans le National Geographic inspirèrent James Hilton pour ce roman dans lequel il évoque une communauté de l’Himalaya : Shangri-La.
Dans le but d’attirer le tourisme, plusieurs lieux de l'Himalaya bouddhiste entre le nord de l’Inde et le Tibet prétendent être à l'origine de ce Shangri-La fictif.
Dans la Chine moderne, le comté de Zhongdian a été renommé Shangri-La (香格里拉, Xiānggélǐlā, en chinois) en 2001, pour attirer les touristes.